QU’EST-CE QUE L’OSTEOPATHIE ?
1) Comment ça marche l’ostéopathie ?
Aucun médicament n'est employé ; le traitement est fait de palpation et de techniques manuelles. Si le patient suit un traitement médical il doit en informer le praticien qui en prendra acte. L'ostéopathe n'utilise que ses mains et ses connaissances ainsi que les propres forces vitales de son patient.
2) L'ostéopathie a-t-elle une action sur la douleur ?
Oui car la douleur est très souvent la conséquence d'un mauvais fonctionnement. L'ostéopathie en améliorant le fonctionnement du corps fait diminuer de façon significative la douleur, bien souvent elle l'élimine. Presque tous les motifs de consultations en ostéopathie sont liés à la douleur. Chaque séance, doit signer un progrès : ou bien sur le plan de la douleur ou bien sur le plan de la mobilité. A chaque consultation l'amélioration est sensible pour la douleur comme pour la mobilité.
3) Le traitement ostéopathique est-il dangereux?
La santé est une chose importante et sérieuse, la mécanique humaine est complexe, il convient donc que le praticien soit exercé, tant dans son bilan articulaire que dans ses techniques de traitement. Des millions de patients suivent chaque année des traitements manuels dans le monde. On peut considérer que l'ostéopathie n'est pas dangereuse quand elle est entourée de certaines garanties durant l'examen et les soins. Elle doit être pratiquée par des praticiens formés rigoureusement. Il est important de connaître son praticien. Les techniques ostéopathiques sont sûres, en revanche elles ne doivent jamais être banalisées ou galvaudées.
4) Y-a t-il obligatoirement des bruits articulaires dans un traitement ostéopathique ?
Cela n'est absolument pas obligatoire. D'abord cela dépend du type de traitement ostéopathique proposé. Me concernant, je libère les articulations en douceur et en collaborant avec le patient, sur sa respiration. Ainsi la perception est celle d’une approche douce et non violente.
Si ce traitement doit comporter des mobilisations musculo-articulaires des bruits peuvent se produire, ce bruit est évocateur de deux solides qui s'affrontent, autrement dit deux os. En réalité, il n'en est rien, il s'agit de la mise sous pression d'une bulle gazeuse contenue dans l'articulation. Arrivée à un certain stade de pression ce gaz se dissout dans le liquide articulaire en créant ce bruit caractéristique, après 2-3 heures il est réapparu dans l'articulation sous forme gazeuse et non plus sous forme dissoute et le même phénomène est à nouveau possible et audible.
5) Que se passe-t-il au niveau des articulations pour qu'elles deviennent douloureuses ? un déplacement ?
II n'y a pas de déplacement articulaire. C'est un abus de langage, popularisé par l'idée que les vertèbres en particulier pourraient se déplacer et ainsi sortir de « leur place ». Fort heureusement les articulations ont des moyens d'union solides : ligaments, capsules, muscles. Les déplacements sont graves et s'appellent des LUXATIONS. Les luxations ne sont pas soignées par l'ostéopathie mais par du repos après réduction orthopédique, de la rééducation, et parfois la chirurgie. En revanche les dérèglements mécaniques articulaires et tissulaires qui sont justiciables d'un traitement ostéopathique sont à l'origine de douleurs, locales ou à distance.
6) Le rôle de l'ostéopathie est donc dans ce cas de faire disparaître spasmes musculaires et blocages articulaires ?
Après avoir écouté son patient, le praticien étudie le schéma postural et pratique un bilan palpatoire ostéopathique. Cela étant fait, il établi une programmation thérapeutique propre à chaque patient, c'est à dire qu'il fait un choix dans l'ordre et les techniques qu'il va utiliser. L'objectif est effectivement de rendre aux articulations leur amplitude optimale, ainsi que de relâcher les muscles contracturés qui sont le siège d'une hypertonie permanente. Les muscles déspasmés sont moins douloureux et permettent aux articulations une amplitude normale ce qui entraîne également une diminution de la douleur.
7) Devient-on souple si l'on est raide grâce à l'ostéopathie?
Non. Chaque individu à son propre « naturel», le sujet raide par nature, ne sera jamais d'une grande souplesse, par contre il peut améliorer sa souplesse et ses possibilités physiques, par un suivi ostéopathique et certains exercices qui correspondent exactement à ses besoins.
8) Ces progrès sont-ils rapides ?
Pour la part revenant à l'ostéopathie ils sont quasi immédiats (tout au plus 24/48H sont nécessaire), le patient ressent une fluidité et une liberté dans le mouvement qu'il n'avait pas éprouvées depuis longtemps. Si des exercices personnels sont souhaitables, ce travail mettra un peu plus de temps à porter ses fruits, mais viendra renforcer l'action de l'ostéopathie.
9) Peut-on être soigné par l'ostéopathie si l'on ne pratique aucune activité physique ?
Absolument, c'est même dans ce cas l'ostéopathe qui va, dans une certaine mesure, faire pour le corps du patient l'entretien articulaire que pourrait lui apporter un exercice physique. Sur le plan musculaire rien ne peut remplacer le travail personnel, qu'il s'agisse de renforcer ou d'étirer des groupes musculaires. L'ostéopathe pourra guider son patient en lui indiquant quelques mouvements très adaptés à son cas. Ceci afin de réduire au maximum le travail à effectuer pour le meilleur résultat possible.
10) Quelles sont les limites et les contre indications à un traitement ostéopathique ?
Elles sont variées et nombreuses, mais de faibles fréquences. Le praticien à travers l'interrogatoire du patient, le dossier radiologique et son propre bilan doit écarter les techniques qui peuvent être contre indiquées, également si la pathologie rencontrée n'est pas de son ressort, il doit le faire savoir à son patient et lui conseiller soit de voir son médecin, soit le diriger vers un médecin spécialiste plus à même de traiter le problème rencontré.
11) A partir de quel âge peut-on consulter un ostéopathe et jusqu'à quel âge?
L'ostéopathie est une thérapeutique qui s'adresse aux nourrissons aussi bien qu'aux personnes âgées. Bien sur, les indications et les techniques diffèrent selon l'âge, il va de soi qu'un nourrisson d'une semaine ne présente pas les mêmes problèmes qu'un athlète de 25 ans et les moyens employés ne sont pas identiques. De la même manière une personne âgée doit être abordée avec précaution car certains phénomènes de déminéralisation du squelette ou de fragilisation des tissus est fréquente. Là aussi il faut que le praticien sache adapter sa méthode de soin à son patient.
12) L'ostéopathie est-elle une bonne thérapeutique pour lutter contre les mauvaises attitudes statiques et les déviations de courbure telles que les scolioses?
L'âge du patient compte beaucoup ; si le suivi ostéopathique commence jeune entre 5 et 10 ans, avec l'effet positif de la croissance on obtient de très bons résultats sur la statique elle même. A l'âge adulte, on peut améliorer la statique mais si une déviation de courbure est installée, l objectif ne sera pas de la faire disparaître mais de maintenir une mobilité au niveau de cette courbure. Chez l'adulte, la démarche ostéopathique consiste à améliorer le fonctionnement mécanique de telle manière que l'enraidissement soit moindre et que les possibilités de compensations soient préservées.
13) L'ostéopathie a-t-elle une action préventive?
On peut consulter son ostéopathe à titre préventif afin qu'il fasse disparaître les blocages articulaires et puisse ainsi se libérer un grand nombre de tensions musculaires. Ceci intervient alors comme une « mise au point » mécanique, qui rend plus harmonieux le fonctionnement neuro-musculaire et articulaire. En pratiquant un réglage de la mécanique corporelle avant que celle ci ne donne des signes de défaillance par le symptôme de la douleur, on a effectivement une action de prévention.
14) L'ostéopathie a-t-elle une action contre le stress ?
Après un traitement ostéopathique, le corps ayant davantage de liberté grâce à la restauration des amplitudes articulaires et davantage de relâchement par la diminution du tonus musculaire et nerveux, il est certain que pour beaucoup de patients l'ostéopathie, à travers la variété de ses techniques se présente comme une thérapeutique propre à faire chuter le stress physique et psychologique.
15) Par quels mécanismes l'ostéopathie peut-elle avoir une action sur les maux de tête ?
Les muscles cervicaux s'insèrent sur l'occiput, os de la base du crâne, quand la colonne cervicale est « bloquée » il y a une élévation très importante du tonus des muscles cervicaux, qui tirent sur leurs insertions crâniennes. A cela se combine une perturbation du flux sanguin qui circule dans les artères vertébrales et qui irriguent l'encéphale. En agissant sur la mobilité des articulations, sur le système vasculaire et sur le système neuro- musculaire en relation avec la zone céphalique en souffrance, l'ostéopathe restaure la mobilité des segments vertébraux et crâniens et favorise donc une meilleure irrigation sanguine de la base du crâne, voie d'entrée importante du flux sanguin vers le cerveau. Le relâchement des tensions musculaires, des blocages articulaires et l'amélioration du drainage vasculaire de la cavité crânienne sont très souvent à la base de résultats très positifs et durables.
16) Quelle est la formation des ostéopathes ?
La situation avant mars 2002.
On peut « établir » que 95% des ostéopathes étaient des kinésithérapeutes Diplômés d’Etat, qui avaient ensuite fait des études d’ostéopathie. Ce supplément de travail et d’études, s’est souvent imposé à eux par l’évidence que la kinésithérapie était impropre à soigner beaucoup de leurs patients.
C’est donc en professionnels qu’ils ont suivi durant six années des séminaires de formation totalisant ainsi 2000 heures de cours sur le seul terrain de l’ostéopathie (total = bac + 5). Il est également compréhensible que les «kinési», thérapeutes manuels, par leur pratique quotidienne du toucher du corps et leur expérience de terrain étaient naturellement enclins, dans le cadre d’une évolution professionnelle positive à se diriger vers l’ostéopathie, thérapeutique de toucher et de palpation extrêmement fine, et aux possibilités curatives et prophylactiques beaucoup plus importantes.
A partir de là, ceux qui pratiquent vraiment l’ostéopathie ont fait un choix : ils ont cessé la kinésithérapie, et n’amalgament pas les deux professions, en se consacrant à 100% à l’exercice de l’ostéopathie.
Aujourd’hui, après la loi de mars 2002 reconnaissant l’ostéopathie et les décrets d’application de cette loi, parus en mars 2007, il est possible de considérer que l’origine des ostéopathes actuellement en exercice se divise, à peu près, en quatre catégories :
La première catégorie : ceux qui, historiquement, ont passé en premier lieu un Diplôme d’Etat de Masso-Kinésithérapie car à leur époque, c'est-à-dire jusqu’en 2002, il n’y avait pas d’autre accès à l’ostéopathie, et qui ont choisi une pratique exclusive de cette thérapeutique, et n’exercent plus la kinésithérapie.
Militants engagés pour la promotion d’une profession (qui, juridiquement, reste à créer), qu’ils ont voulu faire reconnaitre, luttant contre les obstacles que le corporatisme et l’obscurantisme médical dressaient devant eux.
C’est par le sérieux de leur travail et la qualité de leurs résultats qu’ils ont pu être appréciés par le public et que s’est faite « de bouche à oreille », au fil des années la notoriété de l’ostéopathie.
La seconde catégorie : celle des médecins pratiquant l’ostéopathie. En 1983 nous avons vu s’ouvrir à la faculté de médecine de Bobigny un enseignement post universitaire aboutissant à l’obtention d’un diplôme appelé DUMENAT (Diplôme Universitaire de Médecine Naturelle) qui enseignait aux médecins, à la fois, l’homéopathie, l’acupuncture et l’ostéopathie.
Nous reconnaissons au doyen de la faculté, à cette époque Pierre Cornillot, d’avoir été plutôt un homme d’ouverture car en faisant enseigner l’ostéopathie aux médecins dans sa faculté il en reconnaissait implicitement la valeur.
Bien sur comme très peu de médecins étaient à même d’en faire l’enseignement, ce sont des praticiens de la catégorie précédente qui furent pressentis pour enseigner aux médecins.
Ce qui pouvait être craint arriva ; après quelques années à avoir dispensés leur savoir les non médecins furent éjectés, et au lieu d’assister au développement d’une compréhension et d’un combat commun pour la reconnaissance de l’ostéopathie on assista à un affrontement entre ceux qui étaient : médecins, et donc à même de pratiquer en toute légalité, même si leur enseignement était insuffisant et leur pratique mixte contestable.
La troisième catégorie : les kinésithérapeutes qui ayant vu dans l’ostéopathie une opportunité marketing pratiquent les deux exercices de manière mélangée signant des feuilles de sécurité sociale pour des soins qui ne sont pas remboursés. Les actes d’ostéopathie n’étant pas considérés, selon les décrets de 2007, comme des actes médicaux ils ne donnent pas droit à remboursement.
A ce stade il faut rappeler que l’ostéopathie et la kinésithérapie ne fonctionnent pas du tout sur les mêmes concepts et que ce sont bien deux disciplines différentes qui engendrent deux pratiques différentes et donc deux métiers différents. Certes ils peuvent, pour le profane, être confondus. Mais les professionnels que nous sommes doivent mettre en garde leurs patients : l’ostéopathie est une pratique exigeante qui demande un exercice exclusif et la qualité d’un traitement ostéopathique ne s’improvise pas de manière adjuvante entre des actes de kinésithérapie.
C’est le crédo que nous avons toujours défendu et nous y croyons encore…
Aucun malentendu ni aucune équivoque ne doit exister avec les kinésithérapeutes qui exercent pleinement leur métier auprès des très nombreux patients pour lesquels ils sont indispensables.
La quatrième catégorie : est représentée par les professionnels qui après le baccalauréat ont directement intégré une école d’ostéopathie et dont la formation à temps plein dure cinq ans. Ces ostéopathes devraient progressivement, si leur formation est rigoureuse, éclipser, au fur et à mesure des années, les catégories précédentes.
Ceci est un vœu pieu, mais il ne correspond pas avec la réalité car le législateur en rédigeant ses décrets n’a pas créé une profession « Ostéopathe » mais a distribué un titre à quatre catégories de professionnels.
17) Les actes d'ostéopathie sont-ils remboursés par la sécurité sociale ?
A l'heure actuelle l'administration publique, et donc la sécurité sociale, ne donne pas droit au remboursement des actes d'ostéopathie. Les ostéopathes militent depuis longtemps afin que leur profession soit reconnue, en toutes concertations avec les pouvoirs publics... (Ministère de la santé et de l'action sociale, Ministère des universités. Académie de médecine, ...). Le non remboursement des actes d'ostéopathie est pénalisant pour les patients comme pour les praticiens. La vraie force de l'ostéopathie réside dans sa réelle efficacité et dans le sérieux de ceux qui la pratiquent.
18) Pourquoi l'ostéopathie est-elle si répandue auprès des sportifs de haut niveau?
Les athlètes de haut niveau ont besoin d'être à 100% de leurs possibilités pour être compétitifs. De plus, ils ont par leur entraînement et l'écoute de leur corps, une perception très affinée du fonctionnement de celui-ci. Ils détectent plus vite ce qui ne va pas et ne peuvent pas se permettre de rester HORS FORME; également, ils ont souvent recours à l'ostéopathie pour ne pas avoir à suivre de traitement médicamenteux.
19) A quoi sert de consulter un ostéopathe si j'ai mal depuis longtemps et essayé beaucoup de traitements qui ont été sans grand effet ?
La plupart de nos patients ont souffert longtemps avant de nous consulter. C'est après avoir tenté de nombreux traitements qu'ils viennent, parfois en désespoir de cause, dans un cabinet d'ostéopathie. L'ostéopathe va investiguer le corps du patient selon une approche tout à fait originale par rapport à ce qui à été fait jusque-là ; très souvent la clé du problème réside dans un dysfonctionnement sans gravité, et parfois même banal. Par ailleurs, il peut être intéressant de consulter afin d'éliminer des causes possibles de troubles. Si le traitement ostéopathique n'est pas positif, le praticien et le patient, en concertation, s'en rendent très vite compte.
20) Combien de consultations sont nécessaires pour obtenir des résultats ?
A la différence de la kinésithérapie; l'ostéopathie agît rapidement et le patient peut en juger « séance tenante ». II n'est pas possible de dire combien de consultations sont nécessaires car tous les patients sont traités d'une manière individuelle, en fonction de leurs propres réactions. Cependant, il est raisonnable de présenter comme courante une moyenne de consultations variant de 1 à 3 pour un traitement ostéopathique ponctuel. Tout dépend du problème rencontré.
21) Quelle est la place de l'ostéopathie dans l'arsenal thérapeutique médical ?
Dans les pays où l'ostéopathie est reconnue (Etats Unis, Australie...) l'ostéopathe fait partie de « l'équipe médicale » au même titre que tout autre thérapeute. En effet l'ostéopathie traite les problèmes fonctionnels mais ne se substitue pas à la médecine allopathique. Une collaboration doit toujours s'instaurer pour le plus grand bien du patient.
22) Quels sont les avantages de l'ostéopathie ?
- C'est une méthode de traitement « naturelle », sans médication et qui se pratique dans le respect de l'anatomie et de la physiologie.
- Le traitement est personnalisé pour chacun ( et n'est pas exactement reproductible sur chacun).
- L'ostéopathie est une thérapeutique très performante; dans 80 % des cas par sa démarche originale et la technicité de ses praticiens, elle obtient des résultats rapides et cela sans traitement contraignant.
- C'est également une approche thérapeutique qui vise à libérer l'individu et non à le contraindre : pouvoir continuer à faire du sport plutôt qu'arrêter, continuer à travailler.
- Par sa grande efficience, l'ostéopathie fait gagner du temps aux patients et diminue le coût réel du traitement.
23) Quelle est la signification de “DO”?
"DO" est l’abréviation de "Diplômé en Ostéopathie".
L’origine de ce titre nous vient des Etats-Unis où la signification était "Diplomated Osteopath" avant d’être remplacée par le terme "Doctor in Osteopathy".
24) Est-ce que tous les ostéopathes peuvent traiter les nouveau-nés et les femmes enceintes ?
Le traitement ostéopathique des bébés et des enfants fait souvent partie de la formation d’un ostéopathe. Néanmoins, il est conseillé de s’informer auprès de l’ostéopathe lors de la prise de rendez-vous pour savoir s’il traite les bébés. Si ce n’est pas le cas, il vous dirigera vers un de ses confrères.
En ce qui concerne les femmes enceintes, une grossesse n’est en aucun cas une contre-indication au traitement ostéopathique. L’ostéopathie peut vous aider pendant toutes les différentes étapes.
25) Ai-je besoin d’une prescription médicale pour une consultation ostéopathique ?
Il n’est pas nécessaire de présenter une prescription médicale de votre médecin généraliste ou spécialiste pour une séance chez l’ostéopathe.
Cependant, si vous avez passé des tests, il est conseillé de ramener et présenter les résultats à l’ostéopathe.
26) Qu'est ce que sont des troubles fonctionnels ?
Les troubles fonctionnels sont des maladies qui ne présentent aucune anomalie physique évidente.
Ce qui caractérise le trouble fonctionnel est le fait qu’il n’y a pas de dommage aux organes ou aux tissus.
Par contre, le corps ne fonctionne pas de façon idéale car ses fonctions sont perturbées.
Des exemples de tels troubles sont : le syndrome de fatigue chronique, le syndrome du colon irritable ou de l’intestin irritable, la fibromyalgie, la baisse fonctionnelle du taux de sucre dans le sang (hypoglycémie), etc.
27) Comment les pertes de mobilité tissulaire apparaissent dans le corps ?
Les pertes de mobilité tissulaire peuvent avoir différentes causes.
Elles peuvent survenir à cause de forces externes comme une chute, une ecchymose, une opération, une fracture, une chirurgie dentaire, etc.
Ces forces changent la structure des tissus environnants et peuvent résulter, entre autres, en un durcissement de ces tissus.
Les processus corporels peuvent également jouer un rôle :
Une perte peut surgir par exemple après une infection.
Cela peut être héréditaire car certaines personnes ont une construction corporel naturellement plus dure ou plus rigide.
Des infections/inflammations tissulaires peuvent laisser des cicatrices ou des durcissements.
Une surcharge causée par une mauvaise alimentation peut conduire à une accumulation de toxines, ce qui durcit les tissus.
Les sentiments et émotions peuvent subtilement affecter les organes et tissus.
Les reins, surrénales et intestins peuvent être sous pression à cause de stress prolongé et tension.
Des maux du foie et de la vésicule biliaire surgissent quand un ennui, une irritation ou une colère ne peut être exprimé. Ce ne sont que quelques exemples d’émotions quotidiennes qui peuvent avoir un effet négatif sur le corps lorsqu’elles sont de longues durées.
28) Peut-on consulter un ostéopathe à titre préventif ?
Un check-up (bilan de santé) régulier chez l'ostéopathe est essentiel car même si au moment de la consultation il n’ y a pas de symptômes, cela permet d’éviter des symptômes ou blessures subséquentes.
29) Combien de consultations d’ostéopathie ai-je besoin ?
Il est difficile de répondre à cette question car le nombre de consultations dépend de la nature et de la chronicité du problème. Tout dépend donc du cas individuel du patient.
Néanmoins, nous constatons qu’en moyenne après deux à trois séances une amélioration devrait être visible.
Le corps a besoin de temps pour récupérer et retrouver son équilibre après chaque séance.
Le temps entre deux traitements consécutifs varie donc, entre 1 semaine à x nombre de semaines.
maine à x nombre de semaines.LES FAQ SUR LA MEDECINE TRADITIONNELLE CHINOISE
1) Parce qu'elle nous vient de la Chine multi-millénaire, qu'elle produit parfois une petite douleur et, surtout, que notre raisonnement occidental n'a pas encore vraiment intégré la subtilité des énergies vitales de l'homme, l’acupuncture occupe une place quelque peu marginale dans la médecine. Comment se définit-elle ?
L'acupuncture fait partie d'un ensemble plus vaste, la médecine des souffles de l'homme, souffles étant un terme qui résume, en quelque sorte, les différentes énergies perceptibles. Sa connaissance en Occident date de la Renaissance, les Jésuites ayant vraisemblablement été les premiers à l'introduire, alors qu'elle avait, semble-t-il, été révélée autour de 3.000 à 4.000 ans avant J.- C., à travers des textes chinois anciens.
L'acupuncture n'est pas une technique supplémentaire. C'est une médecine à part entière qui a pour objectif de rétablir la circulation des souffles afin d'harmoniser les différentes parties de l'organisme entre elles et avec son milieu ambiant.
Elle s'appuie sur le travail d'aiguilles individuelles placées en des points précis, points d'acupuncture proprement dits ; parfois, on y ajoute des sources de chaleur produites par des bâtons de plantes médicinales incandescents, appelés moxas.
2) La "découverte" ou la remise au goût du jour de l'acupuncture en France n'est-elle pas beaucoup plus récente ?
Georges Soulié de Morand, conseiller à l'ambassade de France en Chine, révèle l'acupuncture à la France en 1920. Auteur d'un traité d'acupuncture, aussi indémodable que remarquable, il est considéré comme le pionnier du réveil de cette médecine en France, notre pays en étant l'initiateur en Europe. Il convient d'ailleurs de mentionner que l'Association Française d'Acupuncture, dont le siège est à Paris, est la plus ancienne association mondiale de diffusion de l'acupuncture (en Chine, il n'en existait pas, au moins sous cette forme).
L'acupuncture présente, avant tout, l'avantage de ne pas injecter de produits (sauf intentions contraires), de ne pas donner d'informations exogènes artificielles et, dans l'ensemble, de régulariser les différentes fonctions de l’organisme à partir des propres souffles de l'individu.
Ces souffles existent. Ils sont tellement vrais que, lorsque les gens me demandent : « Vous piquez les veines, les artères, les vaisseaux, la peau ? », je réponds ceci : « Lorsqu'on vient de mourir, on a toujours des veines, des artères, des vaisseaux, de la peau mais, au bout de l'aiguille, il n'y a plus rien parce que, précisément, on a rendu le dernier souffle. » Les aiguilles ne piquent pas, elles recherchent les souffles appelés communément énergies.
Il existe donc bien un phénomène vital, d'ailleurs appelé le souffle vital, sur lequel agit l'acupuncteur par la poncture et non par la piqûre. Sur certaines régions du corps, se situent des points privilégiés qui ont vocation à commander des grandes fonctions de l'organisme et, ensuite, à distribuer des informations métaboliques aux différents tissus, à la peau, aux os, aux artères, au psychisme, au mental etc. Sur le plan de la commande, l'acupuncture se situe donc en amont des systèmes physique, chimique et anatomique.
Puisque l'on règle les commandes de base des grandes fonctions métaboliques en amont du corps physique, on peut admettre que l'acupuncture soit complémentaire d'une médecine physique spécifique, comme la médecine moderne par exemple. Elle peut même être autosuffisante lorsque les troubles sont encore assez souples et qu'il n'existe pas trop de nœuds irrémédiables, nécessitant d'autres processus d'interventions plus physiques (chirurgie ou autres méthodes plus drastiques).
Enfin, l'acupuncture offre l'énorme avantage d'utiliser la propre énergie du patient et de l'accompagner dans sa propre guérison, sans apport extérieur complémentaire, sans prise de médication, sans inoculation, sans information extérieure.
3) Combien d’aiguilles utilise-t-on et avec quelle fréquence ?
Normalement, une séance d'acupuncture se pratique avec peu d'aiguilles, en général entre trois et douze, qui peuvent être placées à des endroits symétriques ou non (cela dépend du diagnostic).
Elle observe un rythme régulier : plus la maladie est chronique, plus les séances doivent être répétées, prolongées et fréquentes.
4) Pourquoi alors, dans la pratique, observez-vous des fréquences d'un, voire deux mois ?
Deux raisons essentielles. En France, le système de soins nous a conditionné à ne pas se faire soigner trop fréquemment ; l'autre est d'ordre pratique : le temps et le coût financier fait que on ne rapproche pas trop les séances.
En ce qui concerne ma pratique, je préconise souvent de revoir les gens dans les 10 jours pour restimuler les points. Souvent cette séance ne fait l’objet d’aucune facturation. Elle est « comprise » dans une série de séances qui vont de 2 à 4 dans un premier temps. Cela permet d’étaler les règlements.
Mais, normalement, il faudrait faire des séances plus fréquentes dans une pathologie chronique.
Pour une pathologie aiguë, en général une à trois séances suffisent.
Chacun sait que l'idéal n'existe pas, cependant rêvons un peu d'une société raisonnable, d'un système de soins rationnel, avec des dépenses de santé équilibrées, des aménagements incitatifs du temps de travail, etc., pour s'occuper de sa santé !
5) Comment se déroule une séance d'acupuncture ?
La séance passe d'abord par une prise de contact, avec un examen tel qu'il est pratiqué en médecine classique. S'y ajoutent des examens propres à la médecine chinoise : ceux du pouls radial, à travers lequel on peut distinguer les différents organes : la langue dans sa forme, sa couleur et sa mobilité, les yeux et les pupilles, et aussi le repérage des différentes températures cutanées du corps.
6) S'agit-il d'une méthode systématique appliquée à tous vos patients ?
Non, parce que pour certaines personnes, le diagnostic est tellement évident que ma sensibilité se tourne immédiatement vers les points névralgiques ou stratégiques. L'excès de preuves fatigue la vérité...
6) Comment se présentent les aiguilles ?
Les aiguilles, je le répète régulièrement, sont à usage unique. Chaque aiguille insérée et ensuite jetée dans un container à aiguille (jaune) pour être ensuite traitées et recyclées.
7) Les aiguilles d'acupuncture peuvent-elles transmettre le Sida ?
Non en aucune façon, car les structures des aiguilles sont elles-mêmes des dipôles électromagnétiques, donc auto-stérilisants. De plus elles sont pleins c’est à dire qu’il n’existe pas de cavité où du sang pourrait rester. C'est pour calmer les passions, les craintes, les émotions et les doutes, que je rappelle les aiguilles sont à usage unique.
8) D'autres maladies peuvent-elles être transmises par les aiguilles ?
Oui, lorsqu'elles ne sont pas suffisamment propres. L’usage unique permets de garantir une sécurité absolue.
9) Combien de séances faut-il envisager ?
Entre trois et vingt et une séances dans l'année, selon la gravité des troubles, si on veut faire un travail profond.
Mais, certaines personnes se trouvent beaucoup mieux à l'issue de la première séance, voire de la seconde, et - malheureusement - ne reviennent plus car elles s’estiment guéries.
10) Les aiguilles sont-elles en or ou en argent ?
Dans l'absolu, elles devraient l'être. L'or symbolise le soleil, l'argent symbolise la lune, c'est-à-dire deux planètes qui influencent deux modes de fonctionnement très importants en nous. Pour d'évidentes questions d'économie, il n'est pas possible de faire des aiguilles en or et en argent pour tout le monde.
Ce serait plus difficile à gérer et rendrait parfois la séance un petit peu plus douloureuse. En effet, pour être plus solides, ces aiguilles devraient être plus grosses et moins longues, rendant plus difficiles le travail de puncture et celui de la manipulation de l'aiguille. Nous résolvons la difficulté de nos jours par l'utilisation d'aiguilles très fines en acier inoxydable, à manches spiralés de cuivre ou d'argent.
11) L'acupuncture est-elle douloureuse, et doit-elle l'être ?
Oui et non.
Elle peut l'être certaines fois. Plus exactement, ce n'est pas l'acupuncture qui est douloureuse, mais la réponse du point. S'il est très chargé, la puncture peut être très douloureuse, un peu comme une piqûre de guêpe ou une petite déchirure, tout comme des massages bien faits.
Cela dit, la douleur n'est pas le garant d'une séance réussie. Cela n'a même rien à voir. La douleur est la représentation sensitive d'une mauvaise circulation des énergies subtiles (stagnation, congestion, blocage, débordement, insuffisance), voire d'énergies plus grossières comme le sang, la lymphe, les liquides organiques. La douleur est toujours la résultante d'une non circulation du mouvement d'énergie, donc d'une non communication des différents secteurs entre eux.
A l’image d’une vieille porte longtemps fermée, qui va grincer lorsqu'on s'acharne à l'ouvrir, elle crie peut-être sa douleur. Toujours est-il que l'acupuncture ne fait pas mal, c'est le blocage du point qui peut se faire sentir.
Un même point fera mal à Jean, à Marie, mais ni à Pierre ni à Marthe, car il sera noué dans le premier cas et libre dans le second.
12) L'acupuncture connaît-elle des dérivés ?
Dans la Chine actuelle, on injecte des extraits de plantes ou de médicaments dans les points d'acupuncture. Le but est de renforcer l'effet vibratoire de l'acte et de lui conserver une mémoire avec, semble-t-il, beaucoup de succès. Les acupuncteurs appliquent parfois des injections de plantes ou de substances médicamenteuses dans des maladies graves afin de "potentialiser" et de rendre bénéfique la polarité du point d'acupuncture.
Plus classique, le réchauffement d'un point d'acupuncture par une chaleur douce provenant de la combustion d'armoise séchée que l'on applique soit sur l'aiguille, soit sur la peau, à distance sans brûlure! Cela s'appelle moxabustion ou moxibustion.
13) Quelle est la durée d'une séance et quels conseils souhaitez-vous donner aux patients ?
Une séance dure entre une minute et une heure : la marge est grande.
En moyenne, dix à vingt minutes. Lorsque, dans une maladie aiguë, le diagnostic est évident, si l'individu concerné dispose d'une bonne santé, la durée de la séance peut ne pas excéder dix minutes.
En revanche, les dépressions, les insomnies nécessitent une plus longue présence des aiguilles, entre vingt minutes et 40 min. Si les aiguilles sont peu nombreuses, les séances peuvent être de plus longue durée.
Il s’agit là du temps de pose des aiguilles, mais en tout la séance est souvent comprise entre 45 min et 1 heure.
14) Conseils pour une bonne séance :
Pendant la séance, mieux vaut faire le vide (calme mental), ne pas faire de projet dans son mental, être en état de détente. Si on a un projet et si une idée apparaît sur notre "écran", puis une autre, etc., évitons de l'attacher à la précédente, et ainsi de suite ; ainsi se développe une imagerie mentale, un scénario.
Dans ce cas, comme au cinéma, il faut laisser passer les images sur l'écran et les oublier, sans les lier, sans les analyser. C'est très difficile pour nous qui sommes habitués à l'analyse et à l'étude du discours.
Durant la séance, toute analyse, toute conversation (avec le médecin ou un parent) doivent être considérées comme des processus mentaux perturbateurs et consommateurs d'énergie. D'où la nécessité bienfaisante du silence.
15) Quelle importance attachez-vous à l'environnement du cabinet médical ?
L'environnement doit être simple et de type monastique, afin d'attirer les souffles vitaux à l'intérieur du corps.
L'acupuncture, répétons-le, est une médecine énergétique qui cherche à harmoniser l'être ; un environnement adéquat ne peut que la servir.
16) L'allopathie est-elle compatible avec l'acupuncture ?
Oui, totalement, à condition qu'elle ne soit pas anesthésiante.
Les médicaments anesthésiants peuvent bloquer des énergies qui pourraient servir à des guérisons. Donc, grande prudence en ce qui concerne les tranquillisants, anxiolytique, antidépresseurs et autres somnifères. Le reste n'est pas contre-indiqué.
17) Que peut soigner l'acupuncture ?
L'acupuncture peut tout soigner puisqu'elle est soit complète, soit complémentaire. Elle peut aussi ne rien soigner - ou seulement soulager temporairement.
Dans ce cas, ils ne font pas l'effort nécessaire d'accompagner les modifications de leurs souffles, censés amener les transformations nécessaires à leur épanouissement.
Parallèlement, dans certains cas où les douleurs sont devenues chroniques, pratiquée seule, l'acupuncture n'est pas suffisante pour mobiliser les souffles. D'autres éléments thérapeutiques s'imposent alors comme les manipulations vertébrales, la diététique, les plantes, la psychothérapie, les arts, la gymnastique, les massages posturaux, etc.
On reconnaît beaucoup de force à l'acupuncture dans les maladies comportementales, les dépressions, les insomnies, la rhumatologie, le système cardio-vasculaire, les maladies respiratoires, les "mal vivre" inexpliqués par les médecines classiques.
18) Faut-il suivre un régime avec l'acupuncture ?
Oui, comme avec toutes les médecines... Le terme régime devant être, ici, compris comme hygiène de vie.
19) Existe-t-il des contre-indications à l'acupuncture ?
Oui, il n'est pas recommandé de puncturer les femmes enceintes avant le troisième mois, sauf si elles présentent un risque de fausse couche - et dans la mesure où il n'existe pas de malformations graves -, que l’acupuncture peut enrayer ; dans le cas contraire, elle ne peut rien.
Pas d'acupuncture, non plus, chez les enfants avant 7 ans : on préférera les massages, sauf exception de grande maladie (cancer ou autre).
Prudence en ce qui concerne les vieillards, pour ne pas aggraver l'insuffisance de leur énergie.
Un conseil en forme de conclusion... Calmez-vous. Apaisez ce qui est remuant en vous. Vous avez une bonne énergie, très bien ! Alors, utilisez-la à bon escient, pour changer ce qui ne va pas bien dans votre vie et non pour travailler encore plus ou pour mener une vie toujours plus dissolue... donc agitée.
20) Quels conseils pratiques souhaitez-vous donner qui permettent une efficacité maximale ?
Pendant une séance d’acupuncture
Il est conseillé de centrer ses pensées sur sa respiration, de ne pas parler, ni faire des projets, dormir, bâiller, pleurer ou rire si le besoin s'en fait sentir.
Après une séance d’acupuncture
Lorsqu'on bénéficie d'une séance, on reçoit des informations à travers des points d’acupuncture qui, chacun, spécifient une fonction de commande.
Il convient de canaliser les forces de vitalité et de guérison afin qu'elles soient opérantes. Pour cela, il ne faut pas qu'elles soient dépolarisées, ni par un excès, ni par une émotion ou un épuisement.
21) Que dois je mettre en place pour que la séance soit efficace ?
Pour qu’une séance soit efficace veuillez donc à :
- Eviter les excès, surtout prolongés, tels qu’excès de travail, de repos, de nourriture, d'excitants qui consomment l'énergie nécessaire pour que l'organisme intègre l'information de la guérison que l’on vient de lui donner
- Eviter toute relation sexuelle dans les deux jours qui suivent une séance pour ne pas en amoindrir les effets
- Observer une hygiène diététique, à savoir consommer, selon son appétit, des aliments simples et naturels, de saison, si possible non raffinés (les plus bruts, les plus proches de leur origine), en provenance de la région climatique où l'on se trouve
- Bien mastiquer les aliments, pour assurer une bonne salivation et diminuer l'appétit (plus on mastique, moins on mange...)
- Boire de préférence entre les repas en "mastiquant" les liquides, une quantité de liquide permettant environ 3 à 4 mictions d'urines jaune claire par 24 heures ; régler la quantité d'absorption, en sachant que l'ingestion de grandes quantités d'eau fatigue les reins ; éviter le plus possible les boissons glacées, gazeuses, sucrées et artificielles
- Penser et agir avec joie et humour, accepter les transformations qui vont s'opérer en nous, quelles que soient les circonstances (nos pensées influencent nos actes, notre santé et notre environnement).
- Eviter de sombrer dans l'état dépressif, de dépendance, de manque d'initiative, qui empêche de se prendre en charge, d'être adulte, sans jamais oublier que le meilleur remède à long terme est en vous-même, à condition de le laisser s'exprimer.
A la suite du premier traitement, trois types de réactions sont possibles :
- Soit une nette amélioration
- Soit une aggravation passagère des symptômes présentés, une fatigue ou des signes inhabituels, une perturbation du cycle menstruel... Des symptômes de maladies anciennes peuvent réapparaître y compris des infections larvées "en état d'hibernation", en fait tout ce qui n'a pas été complètement guéri par le passé.
- Dernière éventualité, aucun changement notable, du moins en apparence.
Les réactions varient en fonction du tempérament de chaque individu.
Toutefois, une grande aggravation d’une durée supérieure à quatre jours doit faire l'objet d'une information auprès du cabinet médical.
Pour la prochaine séance
Il est souhaitable de retenir les principaux symptômes apparus, leur horaire en cours de journée ou de nuit, leur chronologie précise et les circonstances d'aggravation ou d'amélioration pour les plus importants...
Eviter les séances pendant les périodes de menstruation ;
Et enfin considérer enfin qu'un résultat positif durable ne s'installe qu'après un certain laps de temps, notamment lorsqu'il s'agit d'une maladie chronique.